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Anecdote de hêtre
Les fruits du hêtre ressemblent à des petites châtaignes triangulaires : les faînes. Elles contiennent une graine comestible. On peut les récolter au début de l’automne. Comme les châtaignes on doit les faire tremper dans l’eau puis les faire griller. Il faut beaucoup de patience pour les éplucher et pour enlever la fine pellicule toxique qui enveloppe la graine. Elles sont délicieuses mais il ne faut pas en abuser.
De plus en plus de restaurants/chefs proposent des plats à base de cuisine de plantes sauvages. Les cueilleurs et les chefs partagent volontiers certaines de leurs découvertes. Avec l’huile de faînes, les toutes jeunes feuilles de hêtres sont comestibles elles aussi. Elles ont un petit goût acidulé qui peut relever une salade ou un pesto.
Bienfaits du hêtre
Cet arbre au feuillage très abondant et très dense fournit de très grandes quantités d’oxygène. Un oxygène nouveau et pur, bon pour nos poumons. Il purifie l’air. Ses feuilles captent assez bien les particules fines. Et il capture de gros volumes de gaz polluants. Il emprisonne notamment le CO2, le fameux gaz à effet de serre responsable de la surchauffe de la planète. Il le stocke sous forme de carbone dans son bois. De plus, son ombrage profond est particulièrement efficace pour rafraîchir les températures autour de lui.
Le hêtre est l’arbre le plus présent en Forêt de Soignes. Cette forêt est le grand poumon vert, le filtre à air et le climatiseur de Bruxelles.
Secrets de hêtre
Les hêtres sont de grands arbres qui dominent nos forêts. Leurs troncs géants s’élancent droit comme des colonnes. Les premières branches sont très haut perchées, souvent à plus de 10 mètres. Elles s’élancent vers le ciel pour permettre au feuillage d’aller chercher un maximum de lumière.
Les feuilles sont incroyablement bien organisées. Elles se placent pour capter le moindre rayon de soleil. Elles utilisent l’énergie solaire pour fabriquer notamment le sucre dont l’arbre a besoin pour se développer.
Les grands hêtres rapprochent leurs feuillages. Ensemble, ils forment une voute épaisse qui filtre les rayons du soleil. Ce toit de feuilles est comme un immense parasol qui protège les jeunes hêtres contre les brûlures du soleil. Seuls 3 à 5% du rayonnement leur parviennent. Comment font-ils pour se nourrir alors ?
Les hêtres vivent en communauté. Les plus grands arbres nourrissent leurs « proches » via leurs racines. Ils sont capables de le faire grâce à leur maîtrise parfaite de la lumière et à un étonnant système d’échange via leurs racines.
Cet arbre au feuillage très abondant et très dense fournit de très grandes quantités d’oxygène. Un oxygène nouveau et pur, bon pour nos poumons. Il purifie l’air. Ses feuilles captent assez bien les particules fines. Et il capture de gros volumes de gaz polluants. Il emprisonne notamment le CO2, le fameux gaz à effet de serre responsable de la surchauffe de la planète. Il le stocke sous forme de carbone dans son bois. De plus, son ombrage profond est particulièrement efficace pour rafraîchir les températures autour de lui.
Le hêtre est l’arbre le plus présent en Forêt de Soignes. Cette forêt est le grand poumon vert, le filtre à air et le climatiseur de Bruxelles.
Pour reconnaître le hêtre
Ecorce
Grise - Fine
Feuilles
Forme ovale - Bord légèrement ondulé (petits cils souples sur jeunes feuilles)
Feuillage - Couleur printemps : vert tendre - Couleur été : vert foncé luisant - Couleur automne : brun orangé - Visible une partie de l’hiver (marcescent)
Fruits
Faines - Coques hérissées contenant des graines triangulaires brun foncé
Bourgeons
Longs - Durs - Très pointus - Avec des écailles - Couleur marron-ocre - Bien visibles sur l’arbre en hiver
Signes particuliers de ce duo d’hêtres
On les voit de très loin lorsqu’on tourne au coin de la chaussée de Waterloo et de la rue Renier Chalon. Ils sont aussi très visibles depuis le bout de la rue Léon Jouret. Pour les enfants qui « vont à la plaine », c’est le signe qu’ils sont presqu’arrivés.
Ils sont comme deux gardiens bienveillants à l’entrée principale de la plaine Renier Châlon. Ils encadrent la grille. Ensemble ils forment un petit dôme, une sorte de passage qui invite à basculer dans un autre temps : celui de la détente et de la liberté ! Au bout de ce tunnel de feuillage bas il y a la lumière, les conversations sur les bancs et surtout les jeux d’enfants.
On peut vraiment dire que ces arbres ont un rôle « d’entrée de jeu ». Leur présence donne le ton. Elle apporte une touche d’espace vert à la plaine. Elle donne envie d’y entrer. Sans eux l’espace ressemblerait plus à une grande étendue de sable et de macadam, plantée de quelques arbres. Un paysage très minéral bien moins accueillant : un grand désert, bouillant en été.
Pas besoin d’être gigantesque pour être un arbre remarquable. Parfois il suffit juste de jouer un rôle central dans le paysage et dans l’ambiance d’un quartier.
(Textes et photos par Priscille Cazin - Sylvolutions)
Ce portrait est:
- Enrichi d’une illustration issue de la Collection de l'Etat fédéral belge en prêt permanent au Jardin botanique de Meise.
- Une initiative de Christos Doulkeridis, Bourgmestre, d’Audrey Lhoest, Echevine de l’Environnement, des Espaces Verts et des Plantations, du Tourisme, du Collège des Bourgmestre et Echevins d’Ixelles.