Carte d'identité
Traits et caractères de l'individu
Ce conifère appartient à une espèce qui était menacée d’extinction à la fin du 17ème siècle. Son bois, si solide et imputrescible, a été utilisé massivement dans la construction de temples, pyramides et de navires. C’est sa silhouette majestueuse, composée de branches amples en étages, qui l’a sauvé. Les Européens, séduits par sa beauté (et son parfum), l’ont beaucoup planté pour orner les parcs au 18ème et 19ème siècle. Cet individu-ci a connu le parc du temps où il était encore le Jardin Botanique National.
On reconnaît le cèdre du Liban à son feuillage persistant : des petits bouquets d’aiguilles courtes bleutées. Ses fruits sont des cônes bien cylindriques, de 5 à 8 cm, dressés sur les branches. Si vous avez la chance d’en trouver au sol, vous verrez leurs fines écailles ondulées serrées en mille-feuilles. Son écorce est d’un beau gris argenté. Vous ne pouvez pas vous en approcher car l’arbre est protégé par une clôture. Elle protège le pied et les racines de l’arbre, et permet de lui offrir un sol plus riche.