Witte abeel

En automne le petit bois tout en longueur entre les deux rangées de peupliers se transforment en un tunnel d'or. Erables, noisetiers et peupliers perdent peu à peu leurs feuilles jaunes. En écho aux photos et mots partagés par Bernard (cf photo d'intro et lien dans le texte ci dessous), voici la vue sur la double allée depuis l'étang.. Bonne promenade.

Comme on le voit sur les photographies, un double rideau d'arbres sépare la prairie destinée aux chevaux (on en voit un en bas à droite) de l'étang du Meunier, qui ne se découvrira au regard qu'en bas de la descente, à gauche de la rangée. Le premier arbre à droite du chemin qui sépare la colline herbeuse du plan d'eau attire par son aspect massif. La rugosité de son tronc renforce cette impression et peut faire penser à une saule blanc. Mais en levant le regard, on s'aperçoit que la différence s'estompe au-delà des tout premiers mètres du tronc puis fait place à une similitude évidente avec une ramure de bouleau. C'est l'examen des feuilles qui confirmera le diagnostic: si elles ont bien la forme générale de celles du bouleau, leur pourtour n'a pas le même aspect denté. Nous voilà venu à bout des ruses du peuplier blanc pour cacher son identité. Il nous reste à découvrir les autres arbres pittoresques (érables, charmes, hêtres, saules...) qui entourent cet étang, apprécié des pêcheurs à la ligne et au bec (grand cormoran & héron).